
En 2006, après la découverte d’importantes floraisons de cyanobactéries dans la baie de l’Écho du lac Saint-Charles, la Ville de Québec, par l’entremise de l’APEL, commanda une étude limnologique du haut bassin de la rivière Saint-Charles.
L’étude prit fin en décembre 2009 et fut rendue publique le 22 juin 2010 lors d’une séance d’information tenue au Manoir du Lac Delage.
Les experts sont unanimes et l’étude le réitère : la propagation des cyanobactéries est directement reliée à l’apport en phosphore total (PT) dans le lac Saint-Charles.
LA BONNE NOUVELLE
Suite à la lecture de l’étude limnologique et à sa présentation publique du 22 juin dernier, entre autre par le Dr Warwidk Vincent Ph.D., les riverains du lac Saint Charles ne sont pas les principaux responsables de l’apport en phosphore total (PT) dans le lac et par le fait même de la prolifération des cyanobactéries dans celui-ci.
LA MAUAISE NOUVELLE
L’étude limnologique démontre que :
- 90% de l’apport en phosphore total (PT) provient de la rivière des Hurons dont 10 % de l’usine d’épuration de Stoneham-Tewkesbury
- 4% du phosphore total provient du lac Delage
- 3% du phosphore total provient des fossés et ruisseaux qui se jettent directement dans le lac.
- Les 3% restant peuvent être attribués au lac lui-même, c’est-à-dire aux berges des riverains, à l’érosion causé par la gestion du barrage, aux apports en matières organiques: feuilles des arbres dans le lac, etc.
À ceux et celles d’entre vous qui désirent en connaître davantage, votre conseil d’administration propose de consulter cette étude par le lien Internet suivant.
http://www.ville.quebec.qc.ca/environnement/gestion_de_leau/docs/etude_limnologique.pdf
Le conseil d’administration de l’Association des riverains du lac Saint-Charles (L’ARLSC)
En français, on écrit «blogue».
Effectivement, nous allons corriger le tout!
merci.
Et les 3% restant?
Les 3% restant peuvent être attribué aux rives du lac, c’est-à-dire aux riverains, à la gestion du barrage, aux apports en feuilles des arbres dans le lac, etc.